Soyez les bienvenus pour ce troisième et dernier rendez-vous sur l’anamnèse de M. Thomas Elvis Jedusor. Besoin de se remémorer les deux épisodes précédents ? (Lien avec la première et deuxième publication)

🧦Astuce de Dobbie : mettez-vous dans l’ambiance, ce « le saviez-vous » se lit en écoutant Voldemort en thérapie par rachel au piano.

Nous nous interrogions sur l’évolution de l’aspect de M. Jedusor. Jeune, M. Jedusor était beau. Pourtant des années plus tard, il apparait difforme au cimetière en présence de Harry Potter et Peter Pettigrow. Le changement le plus visible était son nez… absent. Nous serions tentés d’attribuer ces symptômes à la tétralogie de Fallot et au syndrome d’Eisenmenger qui l’accompagne. ❤️Petite explication : l’hypertrophie ventriculaire droite, avec hypertension pulmonaire secondaire, entraîne une hypoxie progressive. Les extrémités sont touchées et peuvent provoquer une nécrose, y compris le nez.

Poursuivons l’analyse de l’histoire de M. Jedusor et revenons sur ses syncopes. Elles ont été décrites dans les livres et les films comme étant dues à la destruction d’une partie de son âme sauvegardée dans les horcruxes. ☠️ Mais, mettons de côté le mystique et concentrons-nous sur les options scientifiques. Les syncopes de M. Jedusor ont pu être causées par une simple hypoxie cérébrale transitoire. Dans le dernier épisode de la saga Harry Potter, M. Jedusor meurt en réalisant que son animal de compagnie favori, ⚕️ Nagini, a été tué par l’ami de M. Potter, Neville Londubat. Cet événement a créé un choc émotionnel tel, qu’il a généré une crise de stress extrême. Or dans le film, lorsque ce choc émotionnel s’est produit, M. Jedusor était à genoux le torse en arrière. En conséquence, il était incapable de fléchir ses hanches et de limiter de façon effective son volume artériel. Ce symptôme hérité de sa pathologie congénital a entraîné une asphyxie cérébrale mortelle. Toutes ses pensées, ses rêves, ses souvenirs et ses ambitions se sont dissous dans le néant, comme le montre le film.

Sur la base de ces analyses, nous pouvons dire que M. Thomas ‘Tom’ Elvis Jedusor était à l’origine une victime innocente et malheureuse. Les médicaments pris par ses parents au début de son développement embryonnaire peuvent avoir provoqué une pathologie congénitale. Ses signes et symptômes d’adulte suggèrent qu’il pourrait avoir souffert du syndrome cardiaque connu sous le nom de tétralogie de Fallot. Son état n’a jamais été diagnostiqué ou traité, entrainant sa mort prématurée. Impactant sa santé mentale, M. Jedusor a perdu ses deux parents et n’a jamais été accepté par les autres enfants de son âge initiant son obsession pour Harry Potter.

Ainsi, l’histoire de M. Tom Jedusor est peut-être la véritable tragédie de la série que nous appelons « Harry Potter ».

Merci d’avoir lu jusqu’au bout (Bravo !) cette libre interprétation purement pharmaceutique et médicale de l’histoire de M. Jedusor (Junior). Nous pouvons tout de même émettre quelques recommandations pour les femmes enceintes : prévenez la tératogénicité de vos patientes en leur proposant un entretien court dédié en officine – voir @lequotidiendupharmacien (Entre 20 et 30 % de pharmacies impliquées : les entretiens décollent | Le Quotidien du Pharmacien) ou en consultant les sites de référence comme le @CRAT Le CRAT.

Notre texte est librement inspiré du superbe article du Dr John A Holley, médecin généraliste, qui a étudié les symptômes médicaux de Lord Voldemort et en présente les possibles pathologies sous-jacentes Riddle from a love potion | Journal of Clinical Pathology.